À PROPOS

L'ESSENCE DE GAINZBEE 

Il y a des moments dans la vie où tout explose. Où tout s'écroule sans prévenir. Des instants où tu regardes autour de toi… et il ne reste plus rien. Juste toi. Ton corps. Ta douleur. Ton silence. C'est dans l'un de ces moments que Gainzbee est né. Dans le chaos. Dans la ruine.

Un jour, j'ai tout perdu. Les repères. La stabilité. Et puis, le coup de grâce : l'AVC de mon père en octobre 2023 , qui l'a sauvagement frappé, le laissant entre la vie et la mort. Le choc a été fondant. Un uppercut mental. Quelques jours après, j'ai craqué. En plein travail. Une crise de panique violente, brutale, incontrôlable. Mon esprit hurlait. Mon cœur explosait. Pensant mon père luttait contre sa maladie, pendant que je faisais semblant de fonctionner... Et peu après, comme si l'univers voulait m'achever,  j'ai été licencié en mai 2024. Premier coup d'état fatal.

Je me suis retrouvé seul. Seul chez moi. Plus rien. Juste le vide. Juste la rage. Et au milieu de ce néant, une seule échappatoire : le sport. La salle. Le parc. L'acier froid des haltères. L'odeur de la sueur. Là, je pouvais hurler en silence. Là, je pouvais me battre, me reconstruire. Pas pour impressionner. Pour survivre. Verser de la sueur pour tenir. Chaque série était une révolution. Chaque goutte de sueur, un refus de crever. Et quand je ne pouvais pas sortir, lorsque je revivais sans cesse les flashs de l'état de santé de mon père alité à cause de sa maladie, j'avais quelques altères chez moi. Ils m'aidaient à faire le vide, à évacuer la douleur, à reprendre le contrôle. Elles sont devenues mes armes. Mes piliers.

Un plus tard, rebelote. Deuxième licenciement, le 24/04/2025. Et comme un clin d'œil cruel du destin : trois jours avant, mon père était de nouveau hospitalisé pour une opération. Encore ce poids sur la poitrine. Cette douleur sourde. Mais j'étais prêt. Parce que j'avais transformé la souffrance en force. J'étais un putain de roc. Et j'ai compris : progresser, ce n'est pas une option. C'est une putain de nécessité. Pas pour paraître. Pour rester debout.

Gainzbee, c'est ça. Une renaissance. Une révolution intérieure. La rage canalisée. La discipline comme vengeance. Ce n'est pas juste une marque.

 Forgé dans l'adversité, Gainzbee, c'est un cri de résistance. C'est pour ceux qui refusent de se laisser écraser. Pour ceux qui tombent, qui hurlent, qui se battent. Pour ceux qui veulent reprendre le contrôle. CONTINUEZ toujours à GAGNER. Ce n'est pas un slogan. C'est un serment sacré. Rester toujours en perpetuel croissance même quand t'as plus rien. Surtout quand t'as plus rien.

Gainzbee accueille chaque corps, chaque cicatrice, chaque faille. Ici, personne ne juge. On sue, on lutte, on tombe, mais surtout : on se relève. Ensemble. Toujours. Une rep. Un cri. Un GAIN à la fois. On transpire ensemble, on saigne ensemble. On se relève ensemble. Pas à pas. Série après série. GAINZ après GAINZ.